Suis-moi, je te fuirai pas.

lundi 23 janvier 2012

Polisse

Polisse, c’est Joey Starr qui tient dans ses bras un enfant africain en larmes arraché à sa mère et qui le console en me faisant pleurer à mon tour comme à mon premier râteau, tout ça parce que j’avais les cheveux courts et des lunettes. Polisse, c’est Maiwenn qui met des lunettes pour être «plus crédible»dans son rôle de photographe à la brigade de l’enfance et qui les enlève pour rendre Joey Starr raide dingue d’elle et nous avec. Polisse, c’est LA scène de danse de Joey Starr. Polisse, c’est Marina Fois qui parle «pulsion de bite» et Karine Viard qui parle «pulsion de sentiments». Polisse, ce sont des kebabs dans le 19ème, des boubous à Chateau d’eau, Sandrine Kiberlain mariée à un pédophile (instant troublant où sa fille lui annonce : «Papa m’aime trop»). Polisse, c’est Nicolas Duvauchelle qui manque de mourir mais finalement non : ouf, il est tellement beau. Polisse, c’est Jérémie Elkaïm qui emploie le mot «austraciser», que même le correcteur d’orthographe, il trouve pas ce mot. Polisse, ce sont des enfants, des policiers, de l’amour et une soirée mimes. Polisse, c’est une pizza aux truffes : drôle d’aspect, finalement très bon. Et surtout qui tient au corps. Et au coeur. Merci Maïwenn.

1 commentaire:

  1. "Polisse" c'est penser constamment à "Police" et se dire que finalement Sophie Marceau était géniale.
    Et puis c'est aussi cette scène laide et roublarde où des petits roms dansent comme des oufs avec des flics dans un car transformé en discothèque : faut le voir pour le croire.

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