Suis-moi, je te fuirai pas.

vendredi 2 mars 2012

Les infidèles

Tromper, c’est mâle

Ce que j’ai préféré dans les infidèles? Les affiches censurées et les bande annonces.
Ce que j’ai moins aimé? Le film.
Si encore c’était un film. Mais non.
Les infidèles, ce sont sept films à sketchs dont les personnages récurrents sont Jean Dujardin et Gilles Lelouche.
Les personnages que campent ces deux derniers sont tantôt victime de la moche (Jean Dujardin, en Jean-Claude Dusse houellebecquien essayant le temps d’une nuit de séminaire de ken n’importe laquelle de ses collègues, dont Isabelle Nanty-c’est dire) , tantôt victimes de la mort (Gilles Lellouche qui s’amourache d’une étudiante pour se repayer une jeunesse), tantôt victimes d’eux-même (Guillaume Canet, en aristo pull sur les épaules Saint-Nicolas du Chardonnet) est le seul à se tenir pour seul responsable de ses infidélités).
Mais ils demeurent toujours ridicules, machos, tristes et grossiers (Jean Dujardin regardant une fille : «Elle a un beau visage mais son cul c’est les Yvelines»).
Et les femmes, irréprochables.
C'te blague.

Sinon, j’aime beaucoup Gilles Lellouche, il sort d’ailleurs avec une Mélanie, fallait s’en Doutey.

Si vous avez une carte de cinéma, allez quand même voir les infidèles pour le film avec Chouchou et Loulou sur le retour (Jean Dujardin et Alexandra Lamy qui s’avouent leurs infidélités respectives lors d’une soirée.)
J’ai aimé ce passage, il m’a rappelé un élément de ma vie, quand j’avais pris un mec en flagrant délit de cocufiage et qu’il m’avait juré sur la tête de sa mère qu’il ne s’était rien passé, j’avais fini par lui faire la technique qu’Alexandra Lamy m’a pompée dans le film à savoir :
«Je sais tout chéri, c’est cool, on va en parler calmement et je ne t’en voudrai pas, bien au contraire».
Sauf qu’après, je ne lui ai jamais pardonné.
Contrairement, peut-on l’imaginer, à Alexandra Lamy, faut dire qu’il est bankable Jean Dujardin.

Une autre scène m’a rappelé un autre homme : Gilles Lellouche coincé dans une de ses maîtresses en position de levrette qui dit à sa femme, les apercevant tous les deux à l’hopital :
«Je sais pas c’est qui.» (célèbre phrase du grand philosophe Tony Parker lorsqu'au grand journal on lui avait demandé ce qu'il pensait de Ségolène Royal).
Bref, j’avais découvert des photos d’une fille sur l’ordinateur d’un garçon qui m’avait d’abord dit :
«Je ne sais pas qui c’est», puis :
«Ah si, ça doit être une fille que j’ai aidé en français, sur Skype, et qui a insisté pour m’envoyer des photos d’elle, en guise de remerciement

Pas besoin d’aller voir Les infidèles quand c’est plus drôle à la maison.

Au cinéma depuis le 29 février


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